Kapalabhati : kapala = crâne ; bhati = lumière (impliquant la perception, la connaissance)
Pranayama = technique de contrôle du souffle, de l’énergie.
Kapalabhati rentre dans la catégorie des pranayamas les plus pratiqués, compte tenu de son impact sur le corps et l’esprit, ainsi que de la simplicité de la pratique.
Descriptif, conseils pour la pratique et effets :
Descriptif :
Commencer par développer une respiration abdominale (à l’inspiration le nombril s’écarte le plus possible de la colonne vertébrale, à l’expiration le nombril se rapproche le plus possible de la colonne vertébrale). Une fois cette respiration abdominale bien installée, commencer Kapalabhati en contractant l’ensemble des muscles abdominaux pour expirer le plus d’air, le plus rapidement possible. La métaphore qu’on utilise est « l’expiration est comme si l’on prenait un coup de poing dans le ventre ». L’inspiration est naturelle, seule l’expiration est travaillée. L’inspire et l’expire se font par le nez. Comme pour toute pratique de yoga et en particulier les pranayamas, on ne force pas, on développe la pratique progressivement.
Conseils pour la pratique :
Il est conseillé de pratiquer les pranayamas au moins 2 heures après un repas.
Il est important de pratiquer les pranayamas de manière progressive. Vous pouvez commencer par faire un à trois cycles de 20 Kapalabhatis. Avec la pratique, vous pouvez monter progressivement jusqu’à 50. Après chaque cycle, observer votre ressenti et vérifier qu’il n’y a pas de tension au niveau du cœur et des poumons. Si vous avez la tête qui tourne, prenez un temps de repos avant de reprendre cette pratique. Garder en mémoire la bienveillance nécessaire vis-à-vis de vous-même lors de cette pratique (et en général avec le yoga) i.e. progressivement et en douceur.
Il est possible de monter au delà de 50, d’inclure des « bandhas » (techniques qui verrouilles l’énergie) et des rétentions, mais avec l’aide d’un professeur qualifié et d’une pratique régulière de yoga.
Effets :
Au niveau physique, on sent rapidement un travail intense au niveau du diaphragme, massant aussi la sangle abdominale, l’estomac, le foie et le pancréas . Il permet aussi de purifier le système respiratoire.
Au niveau énergétique, on peut sentir une montée de l’énergie dans le corps, notamment au niveau du front et du crâne. Et c’est ce ressenti qui explique notamment le nom de cette respiration (« crâne qui brille »).
Au niveau des pensées, toujours en ligne avec le nom de cette respiration, l’idée est de les évacuer très rapidement. André Van Lysebeth parle d’un «nettoyage du crâne».
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